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Arts et sciences

Art and Science




ArtSci - ISSN 2515-8767 - © ISTE Ltd

Objectifs de la revue

Aims and scope

La revue Arts et sciences présente les travaux, réalisations, réflexions, techniques et prospectives qui concernent toute activité créatrice en rapport avec les arts et les sciences.

La peinture, la poésie, la musique, la littérature, la fiction, le cinéma, la photo, la vidéo, le graphisme, l’archéologie, l’architecture, le design, la muséologie etc. sont invités à prendre part à la revue ainsi que tous les champs d’investigation au carrefour de plusieurs disciplines telles que la chimie des pigments, les mathématiques, l’informatique ou la musique pour ne citer que ces exemples.

 

Liste des auteurs

 

Sommaires

 

Consignes aux auteurs

 

The Arts and Sciences journal presents works, achievements, reflections, techniques and prospects that concern all creative activities related to the arts and sciences.

Painting, poetry, music, literature, fiction, cinema, photography, video, graphic design, archeology, architecture, design, museology etc. are invited to take part in the journal as well as all fields of investigation at the crossroads of several disciplines such as pigment chemistry, mathematics, computer science or music, to name but a few examples.

 

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Contents

 

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Numéros parus


Derniers articles parus

Introduction du numéro spécial d’Arts et Sciences sur la Station Marine de Villefranche
Elisabeth Christians

La station marine de Villefranche-sur-Mer a reçu de nombreux noms au cours de son histoire dont les deux derniers sont OOV pour Observatoire Océanologique de Villefranche (1989) et IMEV pour Institut de la Mer de Villefranche (depuis 2019). Ce numéro spécial montre combien cette station est riche d’histoire en architecture, en géopolitique, en sciences et en fortes personnalités. Fin 18ème des naturalistes ont découvert la riche biodiversité de la rade de Villefranche : des myriades de formes vivantes si artistiquement assemblées qui se laissent porter par la mer au gré des courants et des saisons. Les articles de ce numéro témoignent ainsi de la ténacité des scientifiques qui cherchent à percer les mystères de cette vie si diverse. S’y trouvent de remarquables illustrations de scientifiques artistes, d’artistes accompagnant les scientifiques ou s’inspirant directement de ces êtres marins uni ou pluricellulaires.


Deux siècles d’arts et de sciences à Nice et Villefranche sur Mer : 1) Les anciens : de 1800 à 1900
Christian Sardet

Nous racontons l’histoire de l’évolution des connaissances de la flore et la faune dans la région niçoise et en particulier celle de la faune pélagique. Dans les années 1800, Antoine Risso, Jean Gabriel Prêtre, François Péron et Alexandre Lesueur décrivent et peignent les fleurs, les poissons et des invertébrés marins. Au milieu du siècle, le naturaliste niçois, Jean Baptiste Vérany accueille des savants allemands et suisses - Johannes Müller, Rudolf Leuckart, Ernst Haeckel et Carl Vogt - qui influencent les recherches et le destin de la biologie dans la région par leurs descriptions illustrées d’organismes jusqu’alors ignorés comme les siphonophores et les radiolaires. Et dans les années 1880, Hermann Fol, Jules Barrois et Alexis Korotneff créent une station marine accueillante à Villefranche sur Mer, reconnue depuis comme un site exceptionel pour l’étude du plancton. A partir du milieu du 19ème, le Muséum d’Histoire Naturelle de Nice s’enrichit des collections de Risso, Vérany et Jean Baptiste Barla épaulés par Vincent Fossat, un peintre / illustrateur talentueux. A la fin du siècle, la région niçoise attire les souverains et aristocrates anglais et russes, des biologistes et des peintres impressionistes. Dans un article compagnon (Sardet 2024 /2 Les modernes – de 1970 à 2024), nous montrons que les organismes explorés au 19ème siècle sont toujours l’objet de recherches à l’Institut de la Mer de Villefranche (IMEV).


Décrire la faune marine de la Côte d’Azur en 1809 : l’étude de François Péron et Charles-Alexandre Lesueur
Gabrielle Baglione

François Péron et Charles-Alexandre Lesueur, respectivement zoologiste et dessinateur naturaliste, ont formé durant 10 années un duo de savants singulier. Entre 1800 et 1810, ils mettent leur travail, leurs hypothèses et leurs expériences au service de la connaissance du monde animal. L’étude de la faune marine, en particulier des méduses, est l’un de leurs sujets de prédilection. En 1809, ils poursuivent à Villefranche sur Mer, en Méditerranée, les travaux qu’ils ont jusqu’alors mené dans les océans pendant le Voyage de découvertes aux Terres australes (1800-1804) décidé par Bonaparte et mené par Nicolas Baudin. Deux siècles plus tard, les spécialistes des organismes marins continuent de rendre hommage à ce travail novateur.


Deux Siècles d’Arts et de Sciences à Nice et Villefranche-sur-Mer : 2) Les Modernes : 1960 à 2024
Christian Sardet

Dans l’article complémentaire (Sardet 2024-1 Les anciens : de 1800 à 1900), nous relatons l’histoire de l’exploration de la faune de la région niçoise, et en particulier des organismes pélagiques. Dans ce deuxième article, nous examinons comment, plus d’un siècle plus tard, la recherche scientifique en biologie et physiologie cellulaire et moléculaire du développement a évolué à la station marine de Villefranche-sur-Mer. Alors que la biologie et l’écologie du plancton sont prédominants sur le site et ont progressivement conduit à la croissance d’un grand laboratoire d’Océanographie à Villefranche-sur-Mer (LOV), à partir des années 1960 de nouvelles équipes de recherche sur la physiologie des poissons et des protistes ont été accueillies. Et dans les années 1980, une équipe de recherche créée par le CNRS a évolué en l’actuel Laboratoire de Biologie du Développement (LBDV). Nous décrivons comment les techniques d’imagerie et de biologie cellulaire moléculaire ont permis d’analyser l’ovogénèse, la fécondation et le développement chez les oursins, tuniciers, cténophores, cnidaires et d’autres organismes marins dont certains étaient déjà étudiés par les fondateurs et les visiteurs de la station marine au 19ème siècle. Nous soulignons que de nouveaux modèles - l’ascidie Phallusia, l’appendiculaire Oikopleura et la méduse hydrozoaire Clytia – ont vu le jour sur le site. Nous discutons aussi les façons de promouvoir les découvertes par le biais de photographies, de dessins, d’expositions et sites internet esthétiques.


Bijoux de l’illustration scientifique dans des rapports océanographiques de la bibliothèque de l’Institut de la Mer de Villefranche
John R. Dolan

La discipline océanographique pourrait sembler peu susceptible d’abriter des oeuvres artistiques. Cependant, l’étude de l’océan inclut l’étude des organismes marins. Les représentations d’organismes marins apparaissent dans de nombreux rapports d’expéditions océanographiques, et certaines sont indéniablement des oeuvres d’art, des bijoux de l’illustration scientifique. Sont exposées ici une sélection de planches issues des rapports des premières expéditions océanographiques conservées à la Bibliothèque de l’Institut de la Mer de Villefranche, à savoir les expéditions Challenger Expedition (1873-1876), Campagnes d’Albert 1er de Monaco (1885-1915), Plankton-Expedition (1889) et Deutsche Tiefsee-Expedition auf dem Dampfer ’Valdivia’ (1898-1899).


Cinéma et archéologie extraterrestre
Olivier Planchon, Christophe Thomazo, Pierre Pouzet, Cécile Allinne

Some scenarios of science fiction films, episodes of television series, or documentaries are based on and, or develop the theme of extraterrestrial civilizations’ research and discovery and their various consequences. The present study discusses their likelihood and implausibility by reviewing facts versus fiction in movies and television series. Some selected films were classified into two categories, depending on the location of the fictional discoveries of the remains of extraterrestrial civilizations : on Earth or other planets. Results highlight that while fiction movies are often inspired by controversial ufological theories such as that of ancient astronauts, some of them also emphasize scientific concern such as the risk of biological contamination.


Le Querelleur Hermann Fol (1845-1892) : Ses travaux Scientifiques, son Art et ses Inventions
John R. Dolan

Hermann Fol was a very accomplished Swiss naturalist of the late 19th century, but today is largely forgotten. He was a student of the notable biologists Édouard Claparède and Ernst Haeckel, and like them, specialized in the study of marine organisms. Fol is known only among embryologists for his description of fertilization in echinoderms. In reality, his work ranged well beyond such studies to encompass diverse taxa of the marine plankton, illustrated with remarkable scientific artwork, and included designing various scientific devices. Fol worked on human embryology, light penetration in seawater, methods of reducing microbial contamination of drinking water, and development of a rabies vaccine. His career was marked by a long series of disputes with contemporary naturalists and was relatively short, ending at age 47 with a mysterious disappearance. Here I provide a review of his contentious life, his scientific work, his scientific art, his scientific inventions, and his role in establishing Villefranche-sur-Mer as a center of marine science. The life and work of Hermann Fol is shown to be an example of the very wide-ranging activities of 19th century naturalists, and the apparent dangers of an over-sized ego.


Genius loci : creuser pour révéler ? Art et Archéologie, l’exemple de Terra Amata
Charlotte Pringuey-Cessac, Bertrand Roussel

La pratique de l’archéologue et celle de l’artiste, au moment d’investir un site, sont-elles si éloignées ? Pour aborder un espace, il convient de prendre la mesure de l’existant. Si cet existant constitue un indice pour l’archéologue, comment est-il perçu par l’artiste qui tente de l’appréhender ? La plasticienne Charlotte Pringuey-Cessac et le préhistorien Bertrand Roussel évoquent leur approche respective du site de Terra Amata, dans le cadre d’une exposition qu’ils ont présentée du 6 décembre 2019 au 17 mai 2020, intitulée Bruit originaire.

Comité de rédaction

 

Rédactrice en chef
 

Marie-Christine MAUREL
Sorbonne Université, MNHN, Paris
marie-christine.maurel@sorbonne-universite.fr
 

Membres du comité
 

Jean AUDOUZE
Institut d’Astrophysique de Paris
audouze@iap.fr

Georges CHAPOUTHIER
Sorbonne Université
georgeschapouthier@gmail.com

Ernesto Di Mauro
Università Sapienza
Italie
dimauroernesto8@gmail.com

Jean-Charles HAMEAU
Cité de la Céramique Sèvres et Limoges
jean-charles.hameau @sevresciteceramique.fr

Ivan MAGRIN-CHAGNOLLEAU
Chapman University
États-Unis
magrinchagnolleau@chapman.edu

Joëlle PIJAUDIER-CABOT
Musées de Strasbourg
joelle.pijaudier@wanadoo.fr

Bruno SALGUES
APIEMO et SIANA
bruno.salgues@gmail.com

Ruth SCHEPS
The Weizmann Institute of Science
Israël
rscheps@hotmail.com

Hugues VINET
IRCAM, Paris
hugues.vinet@ircam.fr

Philippe WALTER
Laboratoire d’archéologie
moléculaire et structurale
Sorbonne Université Paris
philippe.walter@upmc.fr

 


Publication ethics and publication malpractice statement


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