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Lors de la fouille d’espaces pouvant être interprétés comme des lieux dédiés aux animaux d’élevage, les approches bio- et géoarchéologiques sont de plus en plus souvent sollicitées pour venir en appui à l’interprétation basée sur les structures bâties. L’analyse palynologique n’est pas forcément la plus courante, car le bon état de conservation des grains de pollen requiert des conditions que l’on trouve généralement plutôt dans le remplissage des structures en creux, à savoir des milieux humides et à forte teneur en matière organique. Pourtant, les grains de pollen, tout comme d’autres microfossiles non-polliniques comme par exemple les spores de champignons saprophytes et/ou coprophiles peuvent être de bons indicateurs directs ou indirects de la présence animale. Ces dernières années plusieurs interventions d’archéologie préventive en Île-de-France ont été l’occasion de tester des analyses palynologiques sur des structures de différentes natures, tels que des sols de bergerie, d’étable ou encore de nichoir de poulailler. Les résultats obtenus ont montré des apports très positifs lorsque les conditions de conservation s’y prêtaient, notamment avec des couches sédimentaires organiques non perturbées et rapidement scellées après abandon.
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