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David St-Onge
École de Technologie Supérieure
Canada
Published on 24 October 2025 DOI : 10.21494/ISTE.OP.2025.6776
This paper explores the tensions and opportunities arising from interdisciplinary collaborations between engineering and the arts. It highlights the feeling of imposture felt by practitioners working at the interface of these disciplines, due to divergent epistemological frameworks and sometimes unequal institutional recognition. The author, through his own career, analyzes how these collaborations enrich research and innovation while posing methodological and identity challenges. The article highlights three major contributions of these collaborations. First, they constitute a pedagogical lever, allowing students to broaden their approach to problem solving and to develop critical and creative thinking. Second, they accelerate access to audiences and users, by using artistic works as interactive prototypes to test the acceptability and relevance of new technologies. Finally, they promote a position of critical innovation, where the encounter between engineering and art generates new questions about the uses and impacts of technologies. Through case studies such as the DESSAIM project (dance and robotic swarms), La Mariée mise à nu par le binaire (interaction between bodies and exoskeletons) and the Tryphons (cubic aerostats) the author demonstrates how these collaborations foster critical thinking and technological innovation. He concludes by arguing for increased institutional recognition of transdisciplinary approaches and for strengthening educational programs that integrate art into engineering.
Cet article explore les tensions et les opportunités découlant des collaborations interdisciplinaires entre l’ingénierie et les arts. Il met en évidence le sentiment d’imposture ressenti par les praticiens travaillant à l’interface de ces disciplines, dû à des cadres épistémologiques divergents et une reconnaissance institutionnelle parfois inégale. L’auteur, à travers son propre parcours, analyse comment ces collaborations enrichissent la recherche et l’innovation tout en posant des défis méthodologiques et identitaires. L’article met en lumière trois contributions majeures de ces collaborations. D’abord, elles constituent un levier pédagogique, permettant aux étudiants d’élargir leur approche de la résolution de problèmes et de développer une pensée critique et créative. Ensuite, elles accélèrent l’accès aux publics et aux utilisateurs, en utilisant les oeuvres artistiques comme prototypes interactifs pour tester l’acceptabilité et la pertinence des nouvelles technologies. Enfin, elles favorisent une position d’innovation critique, où la rencontre entre ingénierie et art génère des questionnements nouveaux sur les usages et les impacts des technologies. À travers des études de cas, comme le projet DESSAIM (danse et essaims robotiques), La Mariée mise à nu par le binaire (interaction entre corps et exosquelettes) et les Tryphons (aérostats cubiques), l’auteur démontre comment ces collaborations favorisent une réflexion critique et une innovation technologique. Il conclut en plaidant pour une reconnaissance institutionnelle accrue des approches transdisciplinaires et pour un renforcement des programmes pédagogiques intégrant l’art en ingénierie.
Impostor art-engineering robotic arts robotic engineering engineer in arts interdisciplinarity
Imposture art-génie arts robotiques génie robotique ingénieur en arts interdisciplinarité