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An art/science collaboration has enabled a contemporary artist to re-discover an age-old technique used by glaze-masters such as Leonardo da Vinci. The process uses dark bitumen, white mineral particles, a brush, and knowledge of drying and laying time to produce intense, structural, blue hues that are mainly due to Rayleigh light scattering. Although these blue hues are mentioned in ancient studio manuscripts, very few are found in actual easel painting masterpieces.
Au début de sa longue carrière, Ernst Haeckel (1834 - 1919) s’est rendu deux fois à Villefranche-sur-mer. D’abord en tant qu’étudiant, en 1856, lors d’un voyage d’échantillonnage à Nice, puis de nouveau en 1864, lorsque ses parents l’envoyèrent à Nice pour un dépaysement total à la suite du décès prématuré de sa première femme. Les deux visites semblent avoir été des événements clés dans le développement de la science et de l’art de Haeckel au début de ses études, d’abord sur les radiolaires, puis sur les méduses. Lors de sa visite en 1856, il observa pour la première fois des radiolaires vivants, groupe de protistes planctoniques microscopiques, sujet de son premier travail monographique en 1862 qui le rendit célèbre à un jeune âge. Pendant la visite de 1864, il résida à Villefranche-sur-mer. Il y fit pour la première fois des observations détaillées sur le développement et la morphologie des méduses. Il a par la suite produit des monographies monumentales sur les radiolaires et les méduses, par exemple les rapports Challenger, qui demeurent aujourd’hui ses principales contributions scientifiques. La renommée artistique de Haeckel provient en grande partie de son livre « Kunstformen der Natur ». Le livre s’appuie beaucoup sur des illustrations de radiolaires et de méduses, plus que d’autres groupes d’organismes, et contient des images emblématiques de méduses et de radiolaires, suggérant une influence majeure dans l’art de Haeckel pour ces deux groupes, étroitement liée aux visites de Haeckel à Villefranche-sur-mer.
Jean-Luc Marion propose la troisième réduction phénoménologique, au-delà de Husserl et Heidegger. La réduction radicale, la donation de la transcendance dans l’immanence, dissout les apparences et les fausses réalités ; ainsi, la donation établit les étapes de la phénoménalité. Il établit le quatrième principe de la phénoménologie : plus il y a de réduction, plus il y a de donation. Nous analysons la notion d’irruption de l’événement comme nouveauté ; de tels événements sont des phénomènes quantiques. Ce qui éclate et s’amplifie, c’est la notion de donation qui se limite au sensible ; ainsi, les événements (phénomènes quantiques) deviennent accessibles par la "contre-expérience". Les phénomènes quantiques sont ignorés quant à ce qu’ils sont réellement et sur lesquels les procédures traditionnelles sont appliquées pour les limiter à une phénoménicité qui n’est pas la leur. Une carence et une absence de concept est produite, ainsi, la visibilité de l’apparence surgit à contre-courant du courant de l’intention qui déborde la donation. C’est le phénomène saturé qui surprend par l’originalité de l’événement, dépassant le regard et étouffant le concept comme une réclamation. La revendication nous appelle et nous interpelle, nous convoque. La personne convoquée est découverte comme un sujet qui subit la surprise d’un événement qu’il ne comprend pas. L’arrivée de la manifestation de soi à partir de soi provoque une reconfiguration du monde-sujet et une crise ; c’est nouveauté, c’est transgression, donc l’événement (phénomène quantique) est saturé car il éclate, nous transforme et nous innove.
L’artiste Noémie Sauve a embarqué en 2017 à bord de la Goélette Tara Pacific, pour un séjour de 7 semaines au sein de l’expédition qui étudiait l’état des récifs coralliens. Dans cet article, elle revient sur cette expérience et la façon dont celle-ci a fait évoluer sa manière de concevoir le rapport de l’art et la science : façonner un art qui soutient la complexité du vivant pour faire respecter ce qui nous échappe aussi avec la science.
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