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Bioeconomy and sustainable conservation of plants and forests in Madagascar

Bioéconomie et conservation durable des plantes et des forêts à Madagascar


Hery Lisy Tiana Ranarijaona
Université de Mahajanga
Madagascar

Tiantsoa Andrianasetra
Université de Mahajanga
Madagascar

Liva Jackson Raharinaivo
Université de Mahajanga
Madagascar

Vololoniaina Ramahatafandry
Université de Mahajanga
Madagascar

Michaël Befinoana
Université de Mahajanga
Madagascar

Auguste Botovao Ramiandrisoa
Université de Mahajanga
Madagascar

Cyrille Maharombaka
Université de Mahajanga
Madagascar

Sylvana Tomboanona
Université de Mahajanga
Madagascar

Chéri Christian Totondrabesa
Université de Mahajanga
Madagascar

Fenozo Andriamanantena
Université de Mahajanga
Madagascar

Simon Georges Andrianasetra
CIDST
Madagascar

Ainazo Andriamanantena
Université de Mahajanga
Madagascar

Antoine Zafera Rabesa
Université de Mahajanga
Madagascar



Published on 19 December 2022   DOI : 10.21494/ISTE.OP.2022.0901

Abstract

Résumé

Keywords

Mots-clés

Madagascar is very rich in biodiversity; 90% of the species are endemic. Due to anthropogenic pressures, threatened and endangered species are ranked by the IUCN. However, entire groups of plants are still not well-known and new taxa are still being discovered, and Malagasy education is too theoretical and imaginary. Also, the population’s dependence on medicinal plants, through their daily use to prevent covid-19, has been noted. These are the reasons for the creation of the innovative botanical garden; a garden with the involvement of 3Ps and the local population. The aim is to demonstrate human dependence on traditional medicinal plants as well as new uses of plants, in order to strengthen their conservation, economy and sustainable development. This dependence is based on cultural, cosmetic and pharmacopoeia plans as well as conservation. Based on historical data, a survey of medicinal plants used to prevent Covid-19 was conducted in July 2020 through investigations of the population of Mahajanga and its periphery. Lists of plants, including those extracted for essential oil, are highlighted, with scientific information about them added. The connection of a garden with a dense dry forest, restored with two endemic plants and their essential oil, is provided. Thus, the Mahajanga Botanic Garden and University Forest could be key to understanding bioeconomy. To demonstrate innovation and address climate change, the creation of virtuous bioeconomy projects for sustainable institutional development and partnership is studied.

Madagascar est très riche en biodiversité dont 90% est endémique. Cependant, à cause des pressions anthropiques, des espèces sont menacées selon le statut UICN, voire en extinction, alors que des groupes de plantes sont peu connues et de nouveaux taxons sont encore découverts. Par ailleurs, l’éducation Malagasy est trop théorique et imaginaire. Également, la dépendance de la population aux plantes médicinales, par leur usage quotidien afin de prévenir la covid-19 a été constatée. Ce sont les raisons de la création du jardin botanique innovant. Il s’agit d’un jardin avec implication des 3P et de la population locale. L’objectif est de démontrer la dépendance de l’homme aux plantes médicinales traditionnelles et les nouveaux usages de plantes aujourd’hui, afin de renforcer la conservation, l’économie et le développement durable. Cette dépendance est basée sur les plans culturel, cosmétique, pharmacopée et conservation. En se basant sur des données anciennes, un recensement des plantes médicinales utilisées pour prévenir contre la covid-19 a été effectué en juillet 2020 grâce à des enquêtes réalisées auprès de la population de Mahajanga et sa périphérie. Des listes de plantes avec leurs informations scientifiques respectives et celles extraites pour leur huile essentielle sont mises en exergue. Une connexion du jardin avec une forêt dense sèche restaurée avec deux plantes endémiques à essence est prévue. Ainsi, le jardin botanique et la forêt universitaire de Mahajanga pourraient être une clef de la bioéconomie. Pour faire preuve d’innovation et face au changement climatique, la création des projets de bioéconomie vertueuse au service du développement institutionnel durable et du partenariat sera en vue.

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