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Risques urbains

Urban Risks




URiS - ISSN 2516-1857 - © ISTE Ltd

Objectifs de la revue

Aims and scope

Risques urbains pose les grands cadres de réflexion d’analyse des risques liés à un type particulier de menace ou de vulnérabilité tout en s’enrichissant d’autres expériences nécessaires à la compréhension de la complexité du fonctionnement urbain.

 

Cette multidisciplinarité permet aux auteurs de présenter des articles sous l’angle des dysfonctionnements dus à la fragilité et aux interdépendances des systèmes techniques, des réponses et des impacts humains, matériels, sociaux ou financiers, de l’exposition à des aléas naturels, climatiques, industriels, terroristes, ou sous l’angle des concepts de vulnérabilité, de résilience et d’efficience, de modélisation, des méthodes, d’approches spatiales et temporelles, des outils d’évaluation, des données et des représentations.

 

Processus de sélection des articles et d’évaluations par des pairs.

Le processus se déroule en 4 étapes avec des délais courts afin que la décision finale soit rendue dans un délai de 3 mois :

1. A réception des articles les rédacteurs en chef établissent une première sélection afin d’éliminer les articles dont la qualité ou le contenu semblent loin des objectifs de la revue. Un accusé de réception est alors envoyé à l’auteur.

2. Dans le cas d’une acceptation de l’étape 1, les articles sont soumis au comité éditorial (ou aux rédacteurs associés dans le cadre d’un numéro spécial ou d’un dossier thématique). Un membre du comité éditorial (appelé l’éditeur) se charge de piloter la procédure d’évaluation par des pairs (2 évaluateurs externes minimums).

3. A la réception des rapports d’évaluation l’éditeur et les rédacteurs en chef décident de la suite à donner à l’article (Acceptation, Publication après corrections, Refus). En cas de contradiction entre les deux rapports des évaluateurs externes, l’article sera soumis à un membre du comité de rédaction pour une évaluation complémentaire avant décision.

4. Un courriel est envoyé à l’auteur afin de lui signifier le résultat de l’évaluation. La décision est sans appel. En cas de « Publication après corrections » l’auteur a un délai court (2 à 4 semaines selon les cas) pour procéder aux corrections. La version modifiée (accompagnée d’une lettre précisant la prise en compte par les auteurs des demandes formulées) est alors transmise à l’éditeur qui vérifie la pertinence des modifications. Si les corrections ne paraissent pas satisfaisantes, le comité de rédaction est consulté et peut refuser la publication de l’article.

 

Conseil scientifique (en construction)

Damien SERRE (direction)
CEARC, Université Paris Saclay - UVSQ

 

Maria Fabrizia CLEMENTE
Université de Naples Federico II
[email protected]

 

Julia FROTEY
Institut national de la recherche scientifique
[email protected]

 

Charlotte HEINZLEF
Université de Versailles
Saint Quentin en Yvelines
[email protected]

 

Laurent LESCOP
ENSA Nantes
[email protected]

 

Jeffrey RAVEN
New York Institute of Technology
[email protected]

 

Christine VOIRON
Université de Nice
[email protected]

Urban Risks sets major frameworks of risk analysis reflection related to a particular type of threat or vulnerability while learning from other experiences necessary for understanding the complexity of the urban operation.

 

This multidisciplinary approach allows authors to submit articles from the point of view of malfunctions due to the fragility and interdependence of technical systems, responses and impacts of human, material, social or financial exposure to climate, industrial, terrorist or natural hazards, or from the point of view of the concepts of vulnerability, resilience and efficiency, modeling, methods on spatial and temporal approaches, assessment, data and representation tools.

 

Scientific Board (under construction)

Damien SERRE (direction)
CEARC, Université Paris Saclay - UVSQ

 

Maria Fabrizia CLEMENTE
Université de Naples Federico II
[email protected]

 

Julia FROTEY
Institut national de la recherche scientifique
[email protected]

 

Charlotte HEINZLEF
Université de Versailles
Saint Quentin en Yvelines
[email protected]

 

Laurent LESCOP
ENSA Nantes
[email protected]

 

Jeffrey RAVEN
New York Institute of Technology
[email protected]

 

Christine VOIRON
Université de Nice
[email protected]

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Derniers articles parus

Produire une expertise territorialisée entre chercheurs et acteurs autour du climat
Zohra Mhedhbi, Sinda Haouès-Jouve, Geneviève Bretagne, Julia Hidalgo, Mélissa Poupelin, Yves Richard, Thomas Thevenin

Cet article étudie des formes d’expertise climatique territorialisée issues de collaborations entre chercheurs et acteurs urbains (collectivités, agences d’urbanisme). En mobilisant la notion d’objet intermédiaire, il analyse comment des dispositifs concrets (données, cartes, systèmes d’information géographique ou services climatiques) agissent comme des objets intermédiaires dans la co-construction des savoirs pour la prise en compte de l’adaptation dans l’action publique urbaine. À partir de trois cas d’étude (Toulouse, Dijon, Tunis), l’article met en évidence la diversité des configurations de collaboration depuis la simple consultation jusqu’à la recherche-action et la co-construction d’expertise climatique. Ces objets intermédiaires participent à l’émergence d’une expertise hybride, nourrissant un apprentissage mutuel et une acculturation réciproque entre scientifiques et praticiens. L’article souligne l’importance des conditions relationnelles, temporelles et interdisciplinaires dans la mise à l’agenda des enjeux climatiques et l’ancrage de l’adaptation au changement climatique dans l’action publique urbaine.


Phénomènes radiatifs et aérauliques en milieu urbain : comment la géomatique contribue à améliorer leur connaissance et leur prévision ?
Thomas Leduc, Jérémy Bernard, Thomas Corpetti

La forme de la ville, l’agencement de ses rues, de ses bâtiments et de ses espaces verts peuvent modifier significativement la circulation du vent dans l’espace ouvert et la quantité de rayonnement solaire reçue par les bâtiments et les surfaces. Le vent et le rayonnement affectent directement la surchauffe urbaine et la dispersion des polluants en ville, et par conséquent la qualité de l’environnement urbain et le confort des habitants. Développer, dans le contexte de la géomatique, des modèles qui permettent de relier directement des caractéristiques de l’environnement construit à des champs de vents ou d’ensoleillement permet d’éclairer la décision politique. Cet article vise à mettre en évidence les relations entre le calcul de certaines variables physiques et des méthodes de géomatique, à décrire des expériences de modélisation de la physique radiative et aéraulique de la ville dans le contexte du SIG, et également à relever certains verrous scientifiques ou techniques qui subsistent dans le domaine.


Représenter les données climatiques urbaines : sémiologie et géovisualisation
Najla Touati, Jacques Gautier, Sidonie Christophe, Jean-François Girres, Laurent Jegou

Les approches et normes de représentation cartographique des outils SIG standards peuvent être éloignées des usages des différents types d’utilisateurs étudiant ou devant prendre en compte les phénomènes climatiques urbains (urbanistes, météorologues, climatologues, etc). Elles peuvent s’avérer insuffisantes pour représenter la complexité des phénomènes, caractérisés par une variabilité spatiale tridimensionnelle et temporelle. A travers les résultats de différents projets de recherche, ce chapitre s’intéresse aux nouvelles approches pour représenter et explorer les données climatiques à l’échelle urbaine. La première partie aborde la question des utilisations et des normes de représentation des données climatiques et météorologiques dans les zones urbaines et intra-urbaines densément peuplées, en tenant compte à la fois des besoins opérationnels et de la communication avec le public. Une seconde partie porte sur les approches de visualisation pour l’analyse de données simulées dans un contexte scientifique, et aborde les approches pour représenter ces données dans leur complexité, par l’usage d’outils 3D. Enfin, le chapitre aborde l’intérêt d’associer les utilisateurs à la conception des représentations graphiques des données climatiques.


Données dérivées et classifications standards pour les modèles de simulation climatique urbaine et l’analyse territoriale
Francois Leconte, Julien Bouyer, Julia Hidalgo

Les données dérivées sont des données construites à partir d’un traitement sur des données géospatiales brutes pour une utilisation thématique identifiée. Cet article vise à présenter les éléments relatifs à ces objets largement utilisés dans les domaines de la climatologie urbaine et de l’analyse territoriale. Plusieurs concepts liés aux données dérivées sont d’abord définis, dont la notion d’unité spatiale de référence. Une liste non exhaustive de données dérivées est présentée, notamment des indicateurs morphologiques et physiques. Une sélection de typologies et classifications de tissus urbains à différentes échelles spatiales sont également introduites. Les applications et les utilisations de ces données dérivées sont détaillées, notamment concernant la création de données d’entrée pour les modèles de simulation climatique, l’analyse climatique et le diagnostic territorial. L’article pointe en conclusion les limites des données dérivées, et les répercussions de ces dernières sur la qualité de l’information produite.


Les données topographiques actuelles sont-elles adaptées à l’étude du climat urbain ?
Anne Ruas, Florence Jacquinod, Zohra Mhedhbi, Florian Betou

Le changement climatique bouscule les agendas de recherche ainsi que les priorités d’aménagement urbain. Pour les métropoles françaises de nombreux événements viennent perturber les territoires, parmi lesquels les inondations et les canicules. Les réaménagements urbains pour faire face à ces enjeux sont coûteux et se programment sur des échelles de temps longs. La simulation numérique est un formidable outil pour étudier des scénarios d’évolution urbain et étudier l’efficacité de solutions d’aménagements. En matière de climat urbain des modèles numériques existent et sont progressivement améliorés par les communautés scientifiques. Ces modèles sont paramétrés, entre autres, par les données géographiques qui décrivent les surfaces minérales (les bâtiments, les sols asphaltés) les surfaces non minérales (les surfaces d’eau, les sols herbacés, les sols nus perméables) et les canopées arborées. Dans cet article nous étudions l’adéquation des données topographiques existantes pour la paramétrisation de modèles climatiques. Nous commençons par rappeler l’importance des spécifications des bases de données pour comprendre l’écart entre le monde réel et le contenu des bases de données. Nous décrivons ensuite des stratégies pour construire des données d’occupation du sol adaptées à l’étude du climat urbain à partir de référentiels nationaux et en l’absence de ces référentiels. Enfin nous réfléchissons aux perspectives de l’apport des données très grandes échelles, de type BIM, pour l’étude des climats urbains. En conclusion nous proposons une amélioration des spécifications des bases de données géographiques nationales pour mieux répondre aux besoins d’aménagement du territoire dans le contexte du changement climatique.


Dispersion des graines par Eulemur coronatus (Gray, 1942) dans la Montagne des Français
Jean Christophe Rabemarosoa, Vavindraza, Cynthia Louise Frasier, Jonah Rantsimbazafy, Florine, Emile Louis Jr. Edwar

Plusieurs études ont été effectuées sur les germinations des graines déféquées par les lémuriens mais la variation saisonnière de taux de germinations et la période de latence des graines des espèces consommées par Eulemur coronatus n’ont pas encore été étudiées. Ainsi deux groupes d’E. coronatus ont été suivis afin de réaliser des tests de germination ex situ, dans le but d’évaluer la variation saisonnière du taux de germination ainsi que la période de latence des graines de deux espèces végétales consommées (Treculia madagascariensis et Xanthocercis madagascariensis). La méthode de focal animal sampling (Altmann, 1974) a été utilisée pour collecter de données comportementales pendant l’année 2021-2022. Les résultats ont montré que les taux de germinations des graines provenant de matière fécale pendant la saison sèche sont plus élevés (72,5% et 57,5%) que pendant la saison humide (32,5% et 42,5%) pour les deux espèces. Selon le modèle de risques de Cox, la période de latence des graines fécales est plus courte pendant la saison sèche pour l’espèce Treculia madagascariensis, tandis que pour l’espèce Xanthocercis madagascariensis, la période de latence des graines fécales est similaire entre les saisons sèche et humide. La variation du taux de germination et de la période de latence entre les deux saisons dépend de l’espèce.

Comité de rédaction

 

Rédacteur en chef

 

Bruno BARROCA
Lab’Urba – Université Gustave Eiffel
[email protected]

 

Membres du comité

 

Vincent BECUE
Université de Mons
Belgique
[email protected]

 

Mattia LEONE
Université de Naples Federico II
Italie
[email protected]

 

Isabelle THOMAS
Université de Montréal
Canada
[email protected]

 

Nada TOUEIR
Lincoln University
Nouvelle-Zélande
[email protected]

 


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La revue risques urbains collabore étroitement avec les scientifiques du réseau mondial Urban Climate Change Research Network et notamment au sein du hub Européen (https://www.uccrn-europe.org/).


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