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How to articulate formal and non-formal education to educate to eco-citizenship? Example of a garden shared at the college in SEGPA

Comment articuler éducation formelle et éducation non formelle pour éduquer à l’écocivisme ? Exemple d’un jardin partagé au collège en SEGPA


Bruno Garnier
Université de Corse Pasquale Paoli
France
Valérie Mondoloni Moreno
Université de Corse Pasquale Paoli
France



Published on 14 March 2024   DOI : 10.21494/ISTE.OP.2024.1124

Abstract

Résumé

Keywords

Mots-clés

After presenting the theoretical framework of the question of the meaning of the terms «formal education», «informal» and «non-formal» more often used than defined, the article describes the implementation of a pedagogical project called «shared garden», conducted in a SEGPA classroom at a rural college. The aim was to create a space where students can grow fruits, vegetables, flowers and plants together, mobilizing a certain amount of knowledge on biodiversity, resource management, the life cycle of plants and the importance of sustainable agriculture. The commitment of the pupils in the project led them to leave the school and to turn to other sources of knowledge and know-how than that which the traditional school form could offer them. In a final part, the authors return to the entanglement of the pedagogical models implemented and their meaning. It appears that the project is a non-formal education in that it is in the middle of a segment whose cursor begins its translation on the informal side, borrows the teaching methods of non-formal education to finally lead to a formalization of knowledge made so transposable to other contexts. This method seems particularly suitable for education at the time of the Anthropocene insofar as it trains citizens aware of the planetary stakes of their acts and able to build new knowledge by them-even and through cooperation and sharing with others.

Après avoir présenté le cadre théorique de la question du sens des termes « éducations formelles », « informelles » et « non formelles » plus souvent employés que définis, l’article décrit la mise en oeuvre d’un projet pédagogique appelé « jardin partagé », mené en classe de SEGPA dans un collège situé en milieu rural. Il s’agissait de créer un espace où les élèves peuvent cultiver ensemble des fruits, des légumes, des fleurs et des plantes, en mobilisant un certain nombre de savoirs sur la biodiversité, la gestion des ressources, le cycle de vie des plantes et l’importance de l’agriculture durable. L’engagement des élèves dans le projet les a conduits à sortir de l’école et à se tourner vers d’autres sources de savoirs et de savoir faire que celle que la forme scolaire traditionnelle pouvait leur offrir. Dans une dernière partie, les auteurs reviennent sur l’enchevêtrement des modèles pédagogiques mis en oeuvre et sur leur signification. Il apparaît que le projet relève d’une éducation non formelle en ce qu’elle se situe au juste milieu d’un segment dont le curseur débute sa translation du côté de l’informel, emprunte les méthodes pédagogiques de l’enseignement non formel pour aboutir finalement à une formalisation des savoirs rendus ainsi transposables à d’autres contextes. Cette méthode semble particulièrement convenir à l’éducation au temps de l’anthropocène dans la mesure où elle forme des citoyens conscients des enjeux planétaires de leurs actes et capables de construire de nouveaux savoirs par eux-mêmes et grâce à la coopération et au partage avec d’autres.

Formal informal non-formal education anthropocene Education fo

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