@ARTICLE{10.21494/ISTE.OP.2017.0170, TITLE={Importance de l’utilisation du Système d’Information Géographique pour les vastes sites de plein air du Paléolithique moyen en France septentrionale. L’Exemple de Caours (Somme, France) et Beauvais (Oise, France).}, AUTHOR={Gwénaëlle Moreau, Jean-Luc Locht, }, JOURNAL={Archéologies numériques}, VOLUME={1}, NUMBER={Numéro 1}, YEAR={2017}, URL={https://www.openscience.fr/Importance-de-l-utilisation-du-Systeme-d-Information-Geographique-pour-les}, DOI={10.21494/ISTE.OP.2017.0170}, ISSN={2515-7574}, ABSTRACT={Durant le Paléolithique moyen, la cyclicité des alternances entre les périodes glaciaires et interglaciaires a rendu le peuplement de France septentrionale discontinu. Les analyses archéozoologiques des occupations de cette région, ont apporté de nombreuses informations quant au mode de subsistance des Néandertaliens. Cependant certains aspects de leurs comportements restent encore mal caractérisés. Notamment, la fonction précise des sites reste souvent à déterminer ainsi que les modalités de gestion de leurs lieux de vie, des territoires et de leurs ressources. L’étude de l’organisation spatiale des lieux de vie peut apporter des éléments de réponse à ces questionnements. Cependant, la fouille d’un site du Paléolithique moyen ne met pas systématiquement en évidence de manière directe l’organisation spatiale des lieux de vie, une modélisation est parfois nécessaire pour la déceler. Nous avons donc débuté la construction d’un protocole d’analyse spatiale adapté à ces sites et l’avons appliqué aux gisements archéologiques de Caours (Somme, France) et de Beauvais (Oise, France). De par leur cadre chrono-stratigraphique, leur importante superficie et l’excellente préservation de leurs restes fauniques, ils sont des témoignages majeurs pour appréhender le Paléolithique moyen en France septentrionale. Dans un premier temps, nous avons démontré qu’il existait une organisation spatiale des deux niveaux d’occupation analysés sous forme de zones de concentration. Nous avons ensuite cherché à caractériser ces zones – leur nombre, leur distribution. Finalement, nous avons pu les assimiler à des aires d’activités humaines, parmi lesquelles des foyers, des aires de boucheries et des ateliers de débitage.}}