@ARTICLE{10.21494/ISTE.OP.2022.0901, TITLE={Bioéconomie et conservation durable des plantes et des forêts à Madagascar}, AUTHOR={Hery Lisy Tiana Ranarijaona, Tiantsoa Andrianasetra, Liva Jackson Raharinaivo, Vololoniaina Ramahatafandry, Michaël Befinoana, Auguste Botovao Ramiandrisoa, Cyrille Maharombaka, Sylvana Tomboanona, Chéri Christian Totondrabesa, Fenozo Andriamanantena, Simon Georges Andrianasetra, Ainazo Andriamanantena, Antoine Zafera Rabesa, }, JOURNAL={Science, Technologie, Développement}, VOLUME={2}, NUMBER={Numéro 1}, YEAR={2022}, URL={https://www.openscience.fr/Bioeconomie-et-conservation-durable-des-plantes-et-des-forets-a-Madagascar}, DOI={10.21494/ISTE.OP.2022.0901}, ISSN={2752-6879}, ABSTRACT={Madagascar est très riche en biodiversité dont 90% est endémique. Cependant, à cause des pressions anthropiques, des espèces sont menacées selon le statut UICN, voire en extinction, alors que des groupes de plantes sont peu connues et de nouveaux taxons sont encore découverts. Par ailleurs, l’éducation Malagasy est trop théorique et imaginaire. Également, la dépendance de la population aux plantes médicinales, par leur usage quotidien afin de prévenir la covid-19 a été constatée. Ce sont les raisons de la création du jardin botanique innovant. Il s’agit d’un jardin avec implication des 3P et de la population locale. L’objectif est de démontrer la dépendance de l’homme aux plantes médicinales traditionnelles et les nouveaux usages de plantes aujourd’hui, afin de renforcer la conservation, l’économie et le développement durable. Cette dépendance est basée sur les plans culturel, cosmétique, pharmacopée et conservation. En se basant sur des données anciennes, un recensement des plantes médicinales utilisées pour prévenir contre la covid-19 a été effectué en juillet 2020 grâce à des enquêtes réalisées auprès de la population de Mahajanga et sa périphérie. Des listes de plantes avec leurs informations scientifiques respectives et celles extraites pour leur huile essentielle sont mises en exergue. Une connexion du jardin avec une forêt dense sèche restaurée avec deux plantes endémiques à essence est prévue. Ainsi, le jardin botanique et la forêt universitaire de Mahajanga pourraient être une clef de la bioéconomie. Pour faire preuve d’innovation et face au changement climatique, la création des projets de bioéconomie vertueuse au service du développement institutionnel durable et du partenariat sera en vue.}}