@ARTICLE{10.21494/ISTE.OP.2020.0514, TITLE={L’internalisation des connaissances au Sénégal : l’exemple de la filière de l’arachide à travers l’huilier SONACOS (ex-SUNEOR)}, AUTHOR={Vanessa Casadella, }, JOURNAL={Technologie et innovation}, VOLUME={5}, NUMBER={Politiques et modèles d’innovation en Afrique
}, YEAR={2020}, URL={https://www.openscience.fr/L-internalisation-des-connaissances-au-Senegal-l-exemple-de-la-filiere-de-l}, DOI={10.21494/ISTE.OP.2020.0514}, ISSN={2399-8571}, ABSTRACT={Le transfert technologique a été mis en exergue dans la littérature des années 1980-1990 afin de valoriser l’importance de la capacité à utiliser, diffuser et s’approprier les connaissances étrangères. Le processus d’internalisation des connaissances, à la fois mené par les entreprises locales et les différents territoires (nations, régions), consiste dans un pays en développement (P.E.D) à créer des capacités et des opportunités d’apprentissage afin d’impulser une Dynamique Nationale d’Apprentissage. Les décideurs publics doivent alors expérimenter de nouveaux outils liés à la mise en place de politiques d’innovation tout en percevant l’existence de mécanismes bloquants et proposer de nouvelles solutions. Dans le cadre de la filière de l’arachide au Sénégal, l’entreprise SONACOS, nationalisée en 2016 mais en voie de privatisation en 2018, tente de moderniser ses connaissances par une réadaptation informelle de savoirs techniques et tacites. Mais les capacités d’apprentissage sont balbutiantes, avec une R&D inexistante, et ne peuvent s’asseoir sur des opportunités d’apprentissage pérennes. L’entreprise et la filière peinent à se développer (quoi que la privatisation change la gouvernance) et les pouvoirs publics n’ont engagé que de fragiles mesures pour renforcer les capacités. Aucune volonté ne s’est réellement dégagée pour créer de meilleures opportunités d’apprentissage.}}