@ARTICLE{10.21494/ISTE.OP.2020.0494, TITLE={Évaluation exergetique des changements metaboliques sur l’esperance de vie des fumeurs}, AUTHOR={Izabela B. Henriques, Carlos E. K. Mady, Silvio de Oliveira Junior, }, JOURNAL={Entropie : thermodynamique – énergie – environnement – économie }, VOLUME={1}, NUMBER={Numéro 1
}, YEAR={2020}, URL={http://www.openscience.fr/Evaluation-exergetique-des-changements-metaboliques-sur-l-esperance-de-vie-des}, DOI={10.21494/ISTE.OP.2020.0494}, ISSN={2634-1476}, ABSTRACT={Quelques auteurs ont déterminé le comportement exergétique du corps humain dans des conditions standard. Certaines de ces études comprennent une estimation de l’espérance de vie basée sur l’association de la création d’ entropie / destruction exergétique et la théorie du taux de vie. Le métabolisme est connu comme source d’irreversibilité majeure dans le corps humain. Ainsi, les altérations métaboliques devraient affecter son comportement exergétique et, selon le théorie de taux de la vie, l’espérance de vie. Certains auteurs ont découvert que même les fumeurs sans maladies liées au tabagisme présentent un métabolisme plus élevé que les non-fumeurs, qui contribue à la prise de poids après l’arrêt du tabac. Selon la littérature médicale, le métabolisme des fumeurs est 20% supérieur à celui des non-fumeurs, en plus de l’effet thermogénique après avoir fumé des cigarettes. Dans le présent travail, l’analyse exergétique est appliquée au corps humain afin d’évaluer l’effet de l’augmentation métabolique chez les fumeurs sur le comportement exergétique et l’espérance de vie. L’analyse prend en compte les taux d’exergie dus à la convection, au rayonnement, à la respiration, à l’évaporation et au métabolisme exergétique. Un modèle thermique à segments multiples du corps humain disponible dans la littérature est utilisé pour effectuer une analyse énergétique. Les résultats de l’ exergie détruite intégrée sur la durée de vie indiquent qu’un fumeur détruit environ 730 MJ/kg d’exergie en plus qu’un non-fumeur jusqu’à l’âge de 73,5 ans, ce qui représenterait une diminution de 15 ans de l’espérance de vie pour ce groupe.}}